my professional translating service for contemporary poets who write in french
I offer a creative personal & professional french to english language poetry versioning/translation service, which includes advice and assistance on submitting to the appropriate english language poetry reviews and magazines best suited to your work.
heres an example translation for British-Canadian poet Gale Burns...with special help from Alexis Garandeau
Invitation
In the long expanse of summer, when night and day
fit into each other like resting loves, the stretch
of everything we hold dear – Grandfather’s fraying Panama,
the scuffed cut leg on the mulberry tree, the worm’s
eye view of an insect climbing a blade of grass, seeing
it was going nowhere at the very top, unperturbed,
in reverse with hardly a stop; even today, with the family
gone - the lawn no longer friendly, becoming a zone of war
in which you’ve played your part, like a giant loathed
by your diminutive subjects - even today, the stretch
could carry you across the globe from one square of green
to another, for this is the grand festival of green,
so much so we assume a shade, a hue, and baulk at every
distinction, for how can we tell one thing from another,
let alone its antipole? And how we wish to be the gods
of scale, to hold together the thirsting soil under the blades,
the grandeur of the tree, and the invitation
to the burning sun to enter this: the damp expectant North.
​
​
​
En tant que poète (Master 2 en lettres option poésie , et plusieurs poésies publiée dans des revues et recueils) je propose un service de traduction et versioning personnalisé. Ce service s'adresse aux poètes qui écrivent en langue française, ceux qui voudrait voir leur travail en version anglaise , livrée touts prêts pour soumettre aux revues anglo-saxonnes. Je conseil sur le marche de poésie contemporaine a travers des sites et revues susceptible d'être sensible a votre travail de texte.
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
L’invitation
Dans la longue étendue de l’été, quand nuit et jour
s’accordent l’un dans l’autre comme des amours au repos, l’étirement
de toutes choses tout qui nous sont chères – le panama de Grandpa qui s’effiloche
la jambe éraflée, coupée sur le mûrier, le contre-plongée
sur un insecte qui grimpe un brin d’herbe, réalisant
que l’arrivée en haut ne mène nul part, imperturbable,
en sens inverse, sans le moindre arrêt; même aujourd’hui avec l’absence
de la famille - le gazon qui n’est plus accueillant, devenu une zone de conflit
dans laquelle tu as joué ta partie, comme un géant, haï
par tes minuscules sujets - même aujourd’hui, l’étirement
pourrait te transporter autour du globe d’un carré vert
à un autre, car voici le grandiose festival de vert
si bien que nous supposons une ombre, une nuance, et rejetons chaque
différence, car comment distinguer une chose d’une autre, encore moins
son inverse? Et combien souhaiterions-nous devenir les divinités
des mesures, pour faire tenir la terre assoiffée sous les brins,
la grandeur de l’arbre, et l’invitation
au soleil brulant de pénétrer cela: l’humide, espérant Nord.
​